Le premier concerne un jeune homme de 27 ans au Canada atteint de myopathie nécrosante auto-immune avec anti-SRP :
- après 8 mois de traitement classique (glucocorticoïdes, methotraxate, immunoglobulines IV, rituximab) sans effet et 6 mois en unité de soins intensifs,
- la mise en route d’un traitement par daratumumab (16mg/kg/semaine) a permis une nette amélioration en quatre semaines, avec sortie de l’unité de soins intensifs au 11ème mois.
Le second patient, en Allemagne, âgé de 19 ans, présente une pneumopathie interstitielle rapidement évolutive associée à une dermatomyosite avec anti-MDA5 :
- a été traité pendant quatre mois (glucocorticoïdes, immunoglobulines IV, tofacitinib, cyclophosphamide, mycophénolate de mofétil, rituximab) sans succès,
- un traitement de daramutumab (1800mg/semaine en sous cutané) pendant quatre semaines a entrainé le sevrage de l’oxygénothérapie et la diminution de la dose quotidienne de prednisolone, avec une rémission stable à six mois.
Voir aussi « Myosites réfractaires : le daratumumab, un nouveau venu »