En 2013, une collaboration française a montré qu’un modèle de souris n’exprimant pas le gène FAT1 reproduisait des anomalies musculaires similaires à celles observées dans la FSH humaine.
Dans un article publié en janvier 2015, une collaboration franco-japonaise, soutenue par l’AFM-Téléthon, a mis en évidence des mutations dans le gène FAT1 chez 49 personnes atteintes d’une myopathie de type FSH (selon les critères de diagnostic du Groupe d’experts européens sur la FSH). Ces patients ne présentaient ni diminution du nombre de répétitions D4Z4, ni mutation dans le gène SMCHD1, ni hypométhylation de D4Z4.
Ces résultats suggèrent que les anomalies du gène FAT1 sont associées à une maladie neuromusculaire humaine de type FSH. Les auteurs proposent d’intégrer l’analyse du gène FAT1 dans le diagnostic moléculaire de maladies neuromusculaires.
Identification of variants in the 4q35 gene FAT1 in patients with a Facioscapulohumeral dystrophy (FSHD)-like phenotype.
Puppo F, Dionnet E, Gaillard MC, Gaildrat P, Castro C, Vovan C, Karine B, Bernard R, Attarian S, Goto K, Nishino I, Hayashi Y, Magdinier F, Krahn M,Helmbacher F, Bartoli M, Lévy N.
Hum Mutat. 2015 (Jan). Doi : 10.1002/humu.22760. [Epub ahead of print]