Une étude internationale à laquelle ont participé le CHU de Nice et l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière :
- a évalué la réactivité IgG vis-à-vis d’un panel de 357 protéines chez un total de 874 personnes, dont 31 atteintes de myosite à inclusions sporadique ;
- les IgG anti-NDUFA11 (pour NADH dehydrogenase 1 α subcomplex 11) se sont avérées plus fréquentes dans la myosite à inclusions (9,7% des cas) que chez les patients atteints de dermatomyosite (1,3%), de polymyosite (2,8%), de lupus systémique (1,4%) ou dans une population contrôle (2%) ;
- dans une phase confirmatoire, des anti-NDUFA11 ont été retrouvés chez 10 patients sur 287 atteints de myosite à inclusions, mais chez aucun des 59 patients atteint de polymyosite ou de dermatomyosite.
NDUFA11, qui appartient à la chaine respiratoire mitochondriale, pourrait être in fine un auto-antigène spécifique de la myosite à inclusions. À noter que la présence d’anomalies des mitochondries musculaires faisait déjà partie des éléments retenus pour conforter le diagnostic de la maladie.
Voir aussi « Lu pour vous 2024 n°17 »