La grande taille du gène TTN qui code la titine ainsi que l’existence de nombreuses isoformes rendent difficiles l’interprétation des variants génomiques. Un consortium international fait le point sur cette question :
- 12 cas de suspicion de titinopathie, dont un avait déjà été publié, ont fait l’objet d’études complémentaires dans le but de déterminer le caractère pathologique de certains variants tronquants alléliques du gène TTN et d’essayer de les corréler à la clinique,
- le séquençage des transcrits couplé à des études sur tissus musculaires pré et post-nataux a permis de mieux apprécier le pronostic des patients concernés,
- a contrario, un faux positif a pu être détecté.
Bien que difficilement réalisables en routine, ces études fonctionnelles s’avèrent très utiles pour les cas complexes de titinopathie précoce et autosomiques récessifs.