Des chercheurs français rapportent les données cliniques et histologiques ainsi que le profil immunologique de 26 patients chez qui a été porté le diagnostic de myosite granulomateuse :
- l’âge de début était dans l’ensemble très tardif (âge médian de 65 ans) avec une sévérité clinique observée dans la moitié des cas,
- dans 14 cas sur 26, l’étiologie s’est avérée être une sarcoïdose, et plus rarement d’autres causes (myosite à inclusion, syndrome paranéoplasique),
- la corticothérapie était le plus souvent efficace mais deux tiers des patients ont présenté une rechute avec nécessité d’un traitement de deuxième ligne par méthotrexate le plus souvent.
Pour les auteurs, une amyotrophie marquée et une atteinte distale sont l’apanage des formes graves de myosite granulomateuse.