Des cliniciens britanniques se sont intéressés aux effets secondaires de la première administration, par voie veineuse, de biphosphonates pour lutter contre l’ostéoporose :
- les dossiers de 107 enfants ayant reçu des biphosphonates dans le cadre de pathologies inflammatoires ou génétiques (dystrophie musculaire de Duchenne ou DMD comprise) ont été analysés rétrospectivement,
- la fréquence des complications immédiates et la durée d’hospitalisation ont été prises en compte,
- dans la plupart des cas, ces effets indésirables étaient mineurs et ne justifient plus une admission de 24 heures pour observation,
- mais certains groupes restent à risque (comme celui de la DMD avec ostéoporose sévère cortico-induite) et nécessitent une vigilance accrue.