Face aux très faibles taux de couverture vaccinale, en particulier contre le pneumocoque, chez des patients atteint de pathologies inflammatoires, des cliniciens américains ont mis en place un plan d’action :
- la population-cible était constituée de patients atteints de lupus ou de connectivites (dont des myopathies inflammatoires telle que la dermatomyosite), qu’ils soient traités ou non par des immunosuppresseurs,
- deux types de vaccins (PCV13 et PPSV23) étaient proposés aux personnes concernées et ont fait l’objet d’une forte incitation par les professionnels de santé,
- dans le groupe tout-venant, la couverture vaccinale anti-pneumococcique est passée en un an de 10 à 90 %,
- chez les patients immunodéprimés du fait de leur traitement, le taux est passé de 62 à 86 %.
Les chiffres obtenus soulignent l’efficacité d’une telle campagne, en espérant que celle-ci se maintienne dans le temps.