Un groupe de 24 experts (dont deux exercent en France), membres de cinq réseaux européens de référence, ont suivi la méthode Delphi pour élaborer des recommandations de traitement des épilepsies dans les maladies mitochondriales primitives :
- le consensus sur la sécurité d’utilisation de 14 des 25 antiépileptiques de l’enfant et de l’adulte étudiés a été rapidement obtenu ;
- pour les 11 autres, le consensus a porté sur leur absence de contre-indication dans les maladies mitochondriales primitives,
- à l’exception de l’acide valproïque dans les déficits POLG, de la vigabatrine chez les patients avec un déficit en acide γ-aminobutyrique transaminase et le topiramate chez les patients à risque d’acidose tubulaire rénale.
Des diagrammes synthétiques présentent les différentes options thérapeutiques des crises focales, des crises généralisées, des crises myocloniques et de l’état de mal épileptique chez l’enfant et chez l’adulte.
Pour autant, les experts soulignent l’importance d’une prescription sur mesure et sous haute surveillance pour déceler le moindre effet indésirable.