Une enquête nationale britannique auprès de 235 personnes atteintes de myasthénie auto-immune, 166 sous azathioprine, 102 sous mycophénolate et 40 sous méthotrexate, montre que :
- les effets indésirables les plus fréquents étaient une atteinte hépatique sous azathioprine (23%), des diarrhées avec le mycophénolate (14%) et de la fatigue avec le méthotrexate (18%) ;
- l’arrêt de l’azathioprine du fait des effets indésirables était significativement plus fréquent que celui du mycophénolate ou du méthotrexate ;
- il n’y avait pas de différence significative entre les trois immunosuppresseurs quant à l’arrêt du traitement lié à un manque d’efficacité ;
- les femmes présentaient des effets indésirables plus fréquemment que les hommes.
En attendant de disposer de molécules moins toxiques, le mycophénolate et le méthotrexate semblent être des alternatives efficaces à l’azathioprine en l’absence de grossesse ou d’allaitement.