Une équipe du CHU de Nice rapporte :
- une série de six patients âgés de 34 à 79 ans ayant présenté des troubles bucco-dentaires (douleurs, abcès ou fracture dentaire, parodontite…) 10 jours à deux ans après avoir débuté un traitement par anti-CD20 (rituximab ou ocrelizumab) pour myasthénie auto-immune, sclérose en plaques ou neuromyélite optique ;
- le recensement de 284 cas d’atteintes dentaires ou gingivales sous ocrelizumab, 386 sous rituximab et 80 sous ofatumumab dans la base de pharmacovigilance mondiale Vigibase.
La prévention de ces effets indésirables passe par des examens dentaires minutieux et réguliers avant, pendant et après l’arrêt d’un traitement par anti-CD20 associés à une hygiène dentaire rigoureuse comportant brossage régulier, nettoyage interdentaire et détartrage annuel.
Voir aussi « Lu pour vous 2024 n°9 »