Un consortium international, incluant des cliniciens de l’Institut de Myologie, a mis en commun les données cliniques et biologiques de patients atteints d’une forme rare de myopathie inflammatoire, la myosite à auto-anticorps positifs pour l’antigène Ku, et les a comparés à celles existantes pour la myopathie nécrosante auto-immune (MNAI) :
- 26 biopsies musculaires (anti-Ku-positives) issues d’une cohorte de 50 patients japonais et de 10 patients allemands explorée pour myosite ont été réanalysées a posteriori,
- des traits communs avec la MNAI ont été retrouvés au niveau histologique,
- les chercheurs ont distingué deux patterns distincts en termes de nécrose et de régénération,
- et on mis en évidence des différences (non significative sur le plan statistique) de la répartition , dans ces deux sous-groupes, des allèles HLA.
Au terme des ces travaux, les myosites anti-Ku positifs apparaissent comme relativement hétérogènes.