La comparaison à cinq ans d’intervalle de l’échographie et de l’IRM de cinq muscles des jambes de 20 personnes atteintes de dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSHD), âgées de 35 à 77 ans, montre que :
- 95% présentaient une FSHD de type 1, une personne avait une FSHD de type 2 ;
- 90% de patients étaient symptomatiques ;
- 17% des muscles initialement normaux ont eu une augmentation de leur z-score d’échogénicité (EZ-score) ≥ 1 et 7% une augmentation de plus de 10% de la fraction graisseuse à l’IRM ;
- les muscles n’ayant initialement que des anomalies échographiques présentaient souvent à cinq ans une augmentation importante de la fraction graisseuse (22%) et des signes d’œdème musculaire (44%) ;
- la fraction graisseuse des muscles n’ayant initialement qu’une augmentation de la fraction graisseuse, est restée stable dans le temps dans 80% des cas et a augmenté dans les autres ; leur EZ-score a augmenté (23%), diminué (33%) ou est resté stable (44%).
L’échographie musculaire semble donc utile en phase évolutive précoce tandis que l’IRM semble mieux adaptée au suivi tardif dans la dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale