Selon une étude rétrospective conduite en Allemagne auprès de 15 patients ayant fait un total de 21 crises myasthéniques et de 43 patients n’en ayant fait aucune :
- une augmentation des basophiles, neutrophiles, leucocytes totaux et plaquettes serait associée à un risque plus élevé de crise myasthénique,
- a contrario les autres paramètres de l’hémogramme, le taux de CRP, le sexe ou encore le type d’auto-anticorps ne serait pas corrélé à ce risque.
S’il se confirmait sur une large population, ce résultat pourrait conduire à mieux anticiper les exacerbations de la myasthénie auto-immune en utilisant les résultats d’un examen aussi simple et peu couteux que l’hémogramme, conjointement à d’autres données connues pour être des facteurs de risque des crises, comme les infections.
Voir aussi « Lu pour vous 2024 n°7 »