- Le gène d’une septième aminoacyl-ARNt synthétase vient d’être mis en cause dans la maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) axonale dominante grâce au séquençage d’exome entier de trois personnes non apparentées : il s’agit de l’asparaginyl-ARNt synthétase (NARS1) ; l’étude fonctionnelle a montré qu’il s’agit d’une mutation perte de fonction.
- Un variant homozygote affectant le site d’épissage du gène NDUFS6, qui code une sous-unité du complexe I de la chaine respiratoire mitochondriale, et déjà connu pour entraîner un syndrome de Leigh fatal, s’avère être en cause chez cinq patients issus de trois familles présentant une maladie de Charcot-Marie-Tooth axonale associée à un nystagmus ; les variants, contrairement à ceux retrouvés dans les formes fatales, n’affectaient ni la stabilité, ni la bioénergétique du complexe mitochondrial.