Un consortium japonais de cliniciens rapporte les données cliniques et paracliniques d’une importante série de patients chez qui le diagnostic de myasthénie auto-immune à anticorps anti-MuSK positifs a été porté :
- 51 patients ont été inclus dans l’étude à partir d’un échantillon initial de 1 710 patients atteints de myasthénie auto-immune (soit 3 % de l’ensemble),
- deux patients doublement séropositifs pour la protéine MuSK et pour le récepteur à l’acétylcholine ont été préalablement exclus,
- la prédominance de l’affection dans la population féminine était très significative tout comme la très faible fréquence des formes oculaires et l’importance des formes bulbaires, conformément à la littérature sur le sujet,
- les formes résistantes au traitement étaient particulièrement fréquentes sans doute du fait d’un moindre recours, au Japon, à des médications plus agressives comme le rituximab.