Trois chercheurs belges ont testé la valeur diagnostique de deux marqueurs sériques en pathologie musculaire : la chemokine CXCL10 et la cytokine GDF5.
- Ces biomarqueurs ont été dosés chez 21 patients atteints de myopathie nécrosante auto-immune (MNAI), 18 de myosite à inclusions sporadique (IBM), trois de myosite à chevauchement, deux de dermatomyosite et un d’un syndrome des anti-synthétases,
- l’ensemble a été comparé à 10 sujets sains et à 14 présentant une pathologie musculaire héréditaire,
- le taux de CXCL10 s’est avéré près de 10 fois plus élevés dans les processus auto-immuns que chez les sujets normaux,
- définir un seuil de détection de 300 pg/mL pour le dosage de GDF15 permet de réduire le nombre de faux-négatifs dans les MNAI.
Les auteurs suggèrent d’incorporer ces deux nouveaux biomarqueurs dans le dot-myosite.