Une première étude française, soutenue par l’AFM et utilisant des poissons-zèbres modèles de neuropathie à axones géants (NAG) a permis d’identifier de nouveaux candidats médicaments :
- A l’aide d’un criblage pharmacologique pour identifier des petites molécules capables de restaurer à la fois les déficits physiologiques et cellulaires dans le modèle animal.
- des analyses comportementales, computationnelles et d’imagerie de haute résolution ont permis aux chercheurs de retenir cinq candidats médicaments.
- ces molécules restaurent la locomotion, la croissance axonale et stabilisent les jonctions neuromusculaires dans le modèle de poisson-zèbre.
- elles pourraient être intégrées dans une approche de repositionnement pour accélérer la mise au point d’un traitement dans cette neuropathie.
Une équipe canadienne a mis au point un nouveau modèle murin de NAG :
- ces souris modèles ont été développées par inactivation de la gigaxonine et surexpression de la périphérine, deux protéines du cytosquelette.
- elles développent à 12 mois des troubles cognitifs ainsi que des déficits sensoriels et moteurs majeurs.
- L’administration in vitro de la Tubastatine A (un inhibiteur HDAC6) à des neurones de ces souris a permis de rétablir le niveau de transport axonal des microtubules à son niveau normal.
- Le traitement des souris avec cette molécule a amélioré légèrement la fonction motrice.
Voir aussi « Neuropathie à axones géants : les premiers candidats médicaments arrivent »