Trois cliniciens français ont réalisé une étude exhaustive de la littérature médicale concernant une forme de myopathie inflammatoire caractérisée par la présence de polynucléaires éosinophiles au sein du tissu musculaire.
- Soixante-neuf cas documentés provenant de 453 articles ont été retenus ce qui fait de la myosite à éosinophiles une pathologie ultra-rare.
- Trois sous-types ressortent de l’analyse en histologie: la myosite focale (17), la myosite diffuse (37) et la périmyosite (16).
- Ces cas peuvent s’accompagner ou non d’une éosinophilie sanguine.
- Ces myosites sont à distinguer des causes infectieuses (notamment parasitaire) des fasciites à éosinophiles, sans oublier les causes génétiques (calpaïnopathie).
Les auteurs passent également en revue les mécanismes physiopathologiques et les options thérapeutiques.