L’amyotrophie spinale proximale (SMA) est liée à une anomalie du gène SMN1, codant la protéine de survie des motoneurones, SMN. Le gène SMN2, dont la séquence est quasi identique à celle de SMN1 à la différence d’un nucléotide situé dans l’exon 7, est capable de produire pour moitié une protéine SMN normale, pour moitié une protéine raccourcie, non fonctionnelle, à laquelle il manque l’exon 7.Dans un article publié en janvier 2013, une collaboration internationale, soutenue par l’AFM-Téléthon, a étudié l’efficacité de 3 oligonucléotides antisens de longueur différente, complémentaires de la région ISS-N1 de l’intron 7, pour induire l’inclusion de l’exon 7. Parmi les 3 oligonucléotides antisens PMO 18, PMO 20 et PMO 25, le plus efficace pour favoriser l’inclusion de l’exon 7 in vitro ou dans des souris nouveau-nées modèles de SMA sévère était le PMO 25. Dans un deuxième temps, le PMO 18 et le PMO 25 ont été administrés en injection intracérébrale à des souris nouveau-nées modèles de SMA sévère. L’oligonucléotide antisens PMO 25 a été le plus efficace pour prolonger la survie des souris traitées. Le PMO 25 s’est avéré moins toxique lorsqu’il est injecté seul que conjugué (VM025).