Une équipe italienne rapporte un cas de myopathie nécrosante auto-immune survenue dans un contexte d’une tuberculose active chez un migrant âgé de 38 ans :
- le patient, originaire du Bengladesh, était arrivé en Italie par la route des Balkans,
- il présentait les signes classiques d’une tuberculose pulmonaire active mais aussi des myalgies importantes évoluant depuis plusieurs années,
- le bilan biologique a permis de confirmer l’existence d’une tuberculose mais aussi d’une myopathie nécrosante auto-immune, tant sur la biopsie musculaire, que suite à la découverte d’une séropositivité pour l’anticorps HMGCR,
- le traitement antituberculeux s’est avéré très efficace, sur les deux types de manifestations.
Les auteurs établissent un lien de cause à effet, le bacille de Koch pouvant, dans le cas présent, être l’antigène déclencheur de la réaction immunitaire contre le muscle.