Deux publications françaises suggèrent qu’un mécanisme inflammatoire pourrait intervenir dans certaines formes de maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT), généralement considérées comme exclusivement génétiquement déterminées.
- Quatre patients atteints de CMT 1A suivis dans deux centres de référence ont développé un syndrome de Guillain-Barré évoluant globalement de façon favorable. La fréquence élevée de cette association (4 cas en 5 ans dans deux régions françaises, contre 1 cas attendu tous les 137 ans si les deux maladies étaient indépendantes) suggère que la CMT1A pourrait constituer un facteur de risque du syndrome de Guillain-Barré.
- Deux patients atteints de CMT 4A originaires d’îles de l’océan Indien présentaient des signes d’inflammation, évoquant chez l’un d’eux, un syndrome de Guillain-Barré.
Ces observations renforcent l’hypothèse qu’un processus inflammatoire contribuerait aux lésions nerveuses dans certaines formes de CMT.