La prévalence de la dermatomyosite est plus élevée chez les personnes qui ont la peau noire. Après avoir analysé 100 cas publiés depuis 1951, des auteurs canadiens notent que pour cette population :
- le diagnostic initial est erroné dans 10% des cas, la myosite étant confondue avec un lichen plan hypertrophique, une réaction allergique, une infection cutanée…
- la dyschromie (hypo- ou hyperpigmentation), associée notamment aux papules de Gottron et aux éruptions héliotropes, serait plus fréquente que les présentations érythémateuses de la maladie,
- les lésions microvasculaires péri-unguéales pourraient être sous-détectées en raison de la difficulté à visualiser les capillaires sur une peau plus foncée.
Voir aussi « Lu pour vous 2025 n°7 »