Des chercheurs du Centre de Référence des maladies neuromusculaires de l’hôpital Trousseau à Paris ont étudié les données de patients atteints d’amyotrophie spinale proximale liée à SMN1 de type II opérés pour une déformation rachidienne :
- l’étude comportait 25 patients opérés entre 2009 et 2022 et répartis en deux groupes,
- bénéficiant soit de tiges de croissance magnétiques (de type MCGR) (17/25), soit d’une arthrodèse vertébrale par voie postérieure (AVP) (9/25),
- a chirurgie était réalisée en moyenne un peu plus tôt dans le groupe MCGR (9,7 ans versus 12,6 ans),
- la correction de la déformation rachidienne s’est avérée un peu meilleure avec l’arthrodèse (55% vs. 44 %),
- la chirurgie a été bien tolérée (pas de recours à des transfusions sanguines, et un retentissement identique sur la capacité vitale pré et post-opératoire).
Les auteurs soulignent l’intérêt de la fixation pour lutter contre l’obliquité pelvienne.