Des chercheurs de l’Institut de Myologie se sont appuyés sur une base de données française pour comparer des myasthénies auto-immunes à début précoce (217) et des myasthénies classiques (721) :
- les dossiers provenant de cette base ont été analysés sur les plans clinique, immunologique et histologique (données de l’examen du thymus lorsque celui-ci faisait l’objet d’une ablation),
- les myasthénies juvéniles ont été sous-divisées en deux groupes en fonction de l’âge de début, pré- ou post-pubertaire,
- les filles étaient significativement plus nombreuses dans ces deux groupes,
- les formes pré-pubertaires faisaient moins l’objet de thymectomies,
- l’hyperplasie folliculaire thymique semble être l’apanage des formes post-pubertaires.
Ces données permettront d’élaborer des protocoles thérapeutiques plus ciblés en fonction de l’âge et du genre.