Des chercheurs français se sont intéressés aux effets indésirables des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire lesquels sont des anti-cancéreux de dernière génération :
- leur recherche était centrée sur les effets myo- et cardio-toxiques de ces molécules,
- les données du système national de données de santé (SNDS) ont été criblées puis analysées pour la période 2011-2022,
- sur la base de 172 000 patients traités en France sur cette période, entre 0,7 et 0,9 % présentaient une myotoxicité (avec un pic à 7 % pour ceux traités pour un thymome malin),
- un peu moins encore (0,3 à 0,6 %) présentaient une cardio-toxicité.
Les auteurs soulignent l’existence de facteurs prédictifs de la survenue de tels effets indésirables, comme les antécédents de myasthénie auto-immune.