Dans le but de prévenir la mort subite d’origine cardiaque chez les patients atteints de DM1, les cardiologues proposent l’implantation d’un stimulateur cardiaque (pacemaker) chez les patients asymptomatiques présentant des anomalies spécifiques détectables par électrocardiogramme (ECG) ou par étude électrophysiologique (EPS).
Afin de déterminer quelle stratégie, basée sur l’ECG ou l’EPS, est la plus efficace pour prédire les événements bradyarythmiques majeurs (MBAE) chez les patients, des chercheurs français, dont des cliniciens du service de Neuro-Myologie de l’Institut, ont réalisé une étude retrospective longitudinale. Les données proviennent de 706 patients DM1 génétiquement confirmés (359 hommes et 347 femmes, de âgés de 29 à 55 ans) issus du DM1 Heart Registry, sur la période janvier-juillet 2025.
Dans cette cohorte de patients atteints de DM1, le critère EPS s’est révélé plus fiable et plus performant que les critères ECG pour prédire les MBAE. Un seuil HV supérieur ou égal à 65 millisecondes pourrait améliorer la stratification du risque pour la stimulation prophylactique.
