Un groupe de chercheurs coordonné par l’Institut de Myologie de Paris s’est intéressé à un petit contingent de cellules et à son intérêt dans le traitement de fond de la myasthénie auto-immune (MG) :
- ces cellules stromales dérivent du mésenchyme et jouent un rôle dans la régulation de l’immunomodulation quand elles sont mises en présence de cellules sanguines mononuclées,
- plusieurs approches fonctionnelles allant du RNA-Seq jusqu’à la cytométrie de masse et de flux, en passant par l’analyse du sécrétome ont été utilisées,
- les études de cette population cellulaire ont été réalisées à l’état basal, en présence des cellules mononuclées considérées, ou suite à une stimulation par l’interféron gamma, le tout in vitro et chez l’animal modèle de la MG,
- les différents profils transcriptomiques obtenus permettent d’affirmer le caractère bénéfique de ce contingent cellulaire.
Bien que très fondamentaux, ces travaux pourraient conduire à terme à de nouvelles pistes thérapeutiques dans la MG.