Des chercheurs français ont identifié des auto-anticorps spécifiques de myosite susceptibles de prédire la réponse au traitement d’une dermatomyosite par inhibiteurs des janus kinases (JAK) ou JAKi :
- 39 enfants et adolescents atteints d’une forme juvénile de dermatomyosite ont été inclus dans l’étude,
- tous étaient suivis dans le Centre de référence de Necker-Enfants Malades à Paris,
- une réponse positive, complète ou partielle, au traitement était observée dans 82 % des cas après six mois de traitement,
- ceci était corrélé à une baisse significative des marqueurs de l’interféron-alpha au cours de l’évolution,
- en revanche, la présence d’auto-anticorps anti-TIF1g était associée à une moindre réponse au traitement,
- à noter la survenue de neuf effets indésirables liés à l’usage de JAKi (zona et prise de poids pour l’essentiel).
Cette découverte permettra de mieux adapter les protocoles thérapeutiques dans ce sous-groupe de myopathies inflammatoires de l’enfant.
