Une équipe australienne a évalué les effets conjugués de la prise quotidienne de testostérone (voie locale) et d’un programme d’entrainement physique chez 14 hommes âgés de 48 à 81 ans et atteints de myosite à inclusions, dans le cadre d’un étude pilote monocentrique, randomisée, croisée en double aveugle contre placebo :
- la testostérone n’a pas entrainé d’amélioration significative de la force, de la masse ou du fonctionnement musculaire après 12 semaines,
- l’hormone masculine a en revanche amélioré le bien-être émotionnel (questionnaire RAND-SF-36) des participants,
- 12 d’entre eux ont souhaité poursuivre l’essai en ouvert pendant un an, une extension durant laquelle la maladie est restée relativement stable.
Les auteurs appellent de leurs vœux un essai clinique de plus grande ampleur.
Voir aussi « Myosite à inclusions : « la testostérone associée à l’exercice peine à convaincre »