Profils scientifiques

Centre d’expertise sur le muscle, l’Institut de Myologie mobilise de nombreux spécialistes du soin et de la recherche clinique et fondamentale.
Par exemple :

Directrice de recherche
Gisèle Bonne, Ph.D.
Gisèle Bonne a rejoint l’Institut de Myologie dès 1996 et dirige une des équipes du Centre de recherche en Myologie dont les travaux portent sur la génétique, la physiopathologie et la mise en place d’approches thérapeutiques pour des myopathies dites rétractiles, les myopathies liées au collagène de type VI et les dystrophies musculaires d’Emery-Dreifuss. Elle coordonne le réseau français des dystrophies musculaires d’Emery-Dreifuss et autres laminopathies.
Gisèle Bonne est directeur de recherche à l’Inserm qu’elle a rejoint en 1996. Titulaire d’un doctorat en physiologie du développement à l’Université Paris 7 (1994), elle a effectué un post doctorat dans le laboratoire Inserm de Ketty Schwartz et Michel Fardeau à Paris et à l’université du Colorado, Boulder, où elle s’est formée à la génétique moléculaire. Gisèle Bonne a publié plus de 130 articles dans des revues internationales.
Directeur de recherche
Vincent Mouly, Ph.D.
Vincent Mouly co-dirige l’équipe 3 « Orchestration cellulaire et moléculaire en régénération musculaire, pendant le vieillissement et en pathologies » du Centre de recherche en myologie. Il a commencé sa carrière de recherche sur le muscle dans le laboratoire du Pr François Gros à l’Institut Pasteur en 1982, sous la supervision de MY Fiszman. Il a été recruté au CNRS après son doctorat sur le développement du muscle en 1990 et a obtenu des financements de l’AFM et de la FRM pour démarrer sa carrière sur la régénération et la pathologie des cellules souches musculaires humaines, thématiques qui deviendra le centre de ses activités scientifiques au fil des ans. En 1992, il a créé en collaboration avec Gillian Butler-Browne un groupe sur la capacité régénérative des cellules précurseurs du muscle chez l’homme. Il a ensuite rejoint l’Institut et élargi sa recherche à la Dystrophie musculaire oculo-pharyngée -pour laquelle il a participé à l’élaboration d’un essai clinique de thérapie cellulaire-, à la DMD et à la SLA, maladies pour lesquelles son groupe étudie les modifications des voies endosomale et secretome. Enfin, il a créé une plateforme pour produire des lignées de cellules musculaires humaines immortelles pathologiques et contrôle qui sont utilisées dans les monde entier pour évaluer des stratégies thérapeutiques. Il contribue également au lien avec Sorbonne Université  en tant que membre de son conseil scientifique et chargé de mission pour les plateformes techniques en biologie et médecine. Il appartient par ailleurs à la Société française de thérapie cellulaire et génique (SFTCG). Il a à son actif plus de 100 publications scientifiques internationales.
Directeur de recherche
Marc Bitoun, Ph.D.
Titulaire d’un Ph.D. de neurosciences de l’Université Claude Bernard Lyon I (1999), Marc Bitoun est directeur de recherche Inserm . Il a rejoint l’unité de recherche de l’Institut de Myologie en 2004 ou il dirige depuis 2014 une équipe de recherche s’intéressant à la myopathie centronucléaire dominante. Cette équipe associe des compétences en recherche fondamentale (rôle de la machinerie d’endocytose, déterminants de la position du noyau dans le muscle) et préclinique (développement de stratégies thérapeutiques). Marc Bitoun a publié plus de 40 articles dans des revues internationales.
Interniste
Pr Olivier Benveniste, M.D., Ph.D.
Olivier Benveniste est PU-PH en Médecine Interne dans le département de Médecine Interne et Immunologie Clinique qu’il dirige à la Pitié-Salpétrière. Il y prend en charge la polypathologie chez l’adulte ne relevant pas d’une spécialité d’organe, en aval des urgences et/ou en soins de recours des maladies systémiques comme les myopathies, notamment inflammatoires. Les activités cliniques et de recherche en immunologie appliquée au muscle qu’il exerce s’organisent autour de plusieurs axes. Ses activités cliniques se déroulent essentiellement au sein du service de Médecine Interne qui fait partie du Centre de Référence des Pathologies Neuro-musculaires Nord/Est/Ile de France, où il est en charge des myosites. Les essais thérapeutiques pour les pathologies musculaires menés en collaboration avec l’Institut de Myologie et le Généthon se déroulent au Centre Intégré de Thérapie Génique qu’il a créé dans ce même service de Médecine Interne. Enfin, la recherche translationnelle plus fondamentale se déroule au Centre de recherche en Myologie (Responsable B. Fontaine) au sein de l’équipe « Myopathies inflammatoires & thérapies innovantes ciblées ». Il a également des activités d’enseignement et participe à plusieurs actions afin d’améliorer l’accueil et l’information des malades sur les myosites. Il a plus de 140 publications dans des journaux scientifiques internationaux.
Directrice de recherche émérite
Gillian Butler-Browne, Ph.D.
Gillian Butler-Browne a commencé sa carrière dans la recherche sur le muscle dans le laboratoire du Pr François Gros à l’Institut Pasteur en 1977. En 1983, elle est recrutée à l’Inserm et obtient des fonds de l’AFM et de la MDA pour monter un groupe de recherche sur le muscle humain, son développement et sa pathologie, sujet qu’elle étudiera toute sa carrière. Plus récemment, l’activité de son groupe s’est centrée sur l’impact de la limite de prolifération des cellules précurseurs sur la capacité régénérative du muscle squelettique humain. Son groupe, maintenant dirigé par Vincent Mouly, a développé différents modèles in vitro et in vivo pour évaluer le potentiel régénératif du muscle squelettique.Gillian Butler-Browne participe à l’essai clinique en cours étudiant la transplantation de myoblastes autologues dans la Dystrophie musculaire oculo-pharyngée, en collaboration avec Pr Sophie Perier et Pr Jean Lacau St Guily. Elle a participé à des réseaux européens dans les 4, 5 6 et 7ème FP et a coordonné Myoage dans le FP7. Elle a publié plus de 200 articles dans des journaux scientifiques internationaux.
Cardiologue
Dr Karim Wahbi, M.D.
Cardiologue de formation, Karim Wahbi travaille depuis plus de 10 ans sur la thématique des cardiomyopathies associées aux maladies neuromusculaires. Il est MCU-PH dans le service de Cardiologie de l’Hôpital Cochin, Centre de Référence pour la prise en charge cardiaque des myopathies et supervise à l’Institut de Myologie le service « Bases de données et registres » de la Cellule essais.
Directrice de recherche
France Piétri-Rouxel, Ph.D.
France Piétri-Rouxel est DR2 au CNRS, elle a travaillé au Généthon entre 2004-2006 dans l’équipe  de Biothérapies des maladies neuromusculaires, puis a rejoint l’institut de Myologie où elle dirige l’équipe « Thérapie basée sur la réparation de l’ARN et pathophysiologie du muscle dystrophique dans le contexte des dystrophinopathies ». Dans ce cadre elle est en charge d’un programme translationnel de thérapie génique pour la myopathie de Duchenne qui élabore des approches allant de la recherche fondamentale à l’essai clinique. France Piétri-Rouxel a publié plus de 30 articles dans des revues internationales.
Directrice de recherche émérite
Sonia Berrih-Aknin, DSc.
Sonia Berrih-Aknin travaille dans l’équipe de recherche « Myasthenia Gravis: étiologie, physiopathologie & approche thérapeutique » au sein du Centre de Recherche en Myologie. Elle a reçu un doctorat de 3ème  cycle (1979) et un doctorat d’Etat (1984) en Immunologie à l’université Pierre et Marie Curie. Sonia Berrih-Aknin a été recrutée à l’INSERM en 1984 pour travailler au Centre Chirurgical Marie Lannelongue sur la myasthénie. Elle a rejoint l’institut de myologie en 2010 pour se rapprocher des cliniciens et des experts en myologie. Sa recherche est centrée sur la myasthénie auto-immune, son étiologie, ses mécanismes physiopathologiques et le développement de nouvelles thérapies.
Sonia Berrih-Aknin a été très impliquée dans la recherche sur la myasthénie au niveau Européen où elle a coordonné trois projets de recherche et un projet de santé publique depuis 2001, impliquant au total plus d’une cinquantaine d’équipes européennes (équipes de recherche, groupes cliniques et associations de malades), et a organisé plusieurs réunions internationales sur ce thème. Sonia Berrih-Aknin a publié plus de 165 articles dans des revues internationales.
Directeur de Recherche
Denis Furling, Ph.D.
Denis Furling, Directeur de Recherche au CNRS, dirige une équipe intitulée « Dystrophie Myotonique, physiopathologie & biothérapie » au sein du Centre de Recherche en Myologie à l’Institut de Myologie.
Après une formation scientifique à l’université Louis Pasteur de Strasbourg, il a obtenu un doctorat en Biologie Moléculaire & Cellulaire à l’université Laval de Québec au Canada. Il s’est ensuite intéressé, au cours de stages post-doctoraux effectués à Québec et à Paris, à la Dystrophie Myotonique de type 1 (DM1), maladie neuromusculaire autosomique dominante causée par une expansion de triplet CTG. Après avoir été recruté au CNRS en 2004 et rejoint l’Institut de Myologie, il poursuit ces travaux centrés d’une part sur les mécanismes moléculaires impliqués dans les anomalies neuromusculaires induites par des expansions non-codantes de triplets CTG, et d’autre part, sur le développement d’approches thérapeutiques pour la DM1, maladie à gain de fonction toxique d’ARN.
Directrice de recherche
Rozen Le Panse, PhD.
Rozen Le Panse co-dirige l’équipe « Myasthénie » étudiant la myasthénie autoimmune   qui a rejoint le centre de recherche en myologie en 2010. Titulaire d’un doctorat en Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire de l’université Pierre et Marie Curie (1996), Rozen Le Panse s’est intéressée à la signalisation intracellulaire pendant plusieurs années lors d’un post-doctorat au King’s College London, puis dans le secteur privé en France. Elle est chercheur CNRS et travaille sur la myasthénie autoimmune depuis une douzaine d’années. Elle s’intéresse tout particulièrement aux mécanismes étiologiques et physiopathologiques impliqués dans la myasthénie, à la recherche de biomarqueurs pour le suivi des patients ainsi qu’au développement de modèles précliniques originaux pouvant servir de base aux thérapies.
Rozen Le Panse a publié 35 articles dans des revues internationales.
Martine Barkats Directrice de recherche
Martine Barkats, PhD.

Martine Barkats, chargée de recherche première classe à l’INSERM, dirige l’Equipe intitulée « transfert de gènes dans le système nerveux central et biothérapies des maladies du motoneurone » au sein du CRM. Après une formation universitaire à la Faculté des Sciences de Nice, elle obtient en 1994 un Doctorat en Sciences de la Vie et de la Santé spécialisé en Neurosciences à la Faculté de Médecine des Saints-Pères à Paris. Après une courte expérience dans le secteur privé en France, Martine Barkats rejoint un laboratoire pionnier en biologie moléculaire du système nerveux (à Gif-sur-Yvette puis à l’Hôpital Pitié Salpêtrière à Paris) pour se consacrer essentiellement au transfert de gènes dans le système nerveux central et à l’évaluation de stratégies de thérapie génique dans des modèles de maladies neurodégénératives telles que maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer et sclérose latérale amyotrophique (SLA). Elle est recrutée à l’INSERM en 2001 et obtient des fonds de l’AFM en 2004 pour développer à GENETHON (Evry) un projet de recherche consacré à la mise au point de stratégies de transfert de gènes dans les motoneurones à l’aide de vecteurs dérivés des virus « adéno- associés » ou AAV. Elle dirige l’Equipe « Dégénérescence & Survie Cellulaire » de 2006 à 2008 et découvre notamment une stratégie innovante de thérapie génique pour les maladies du motoneurones, dont l’amyotrophie spinale (SMA), actuellement en essai clinique aux Etats-Unis. Martine Barkats rejoint en Février 2008 l’Institut de Myologie où elle poursuit ses travaux de biothérapie pour la SMA et développe de nouvelles stratégies thérapeutiques pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et d’autres maladies neurologiques. Martine Barkats a publié 33 articles dans des revues internationales et déposé 8 brevets d’invention.
Psychologue clinicienne
Pr Marcela Gargiulo, Ph.D.
Marcela Gargiulo travaille à l’Institut de Myologie (AIM) depuis 1997, à la consultation de Pathologies Neuromusculaires dirigé par le Pr Bruno Eymard. Elle est responsable de l’équipe des psychologues et assure des activités cliniques de consultation auprès des personnes atteintes de MNM et leurs familles. Elle est enseignant-chercheur à l’Université Paris Cité Sorborne, et ses thématiques de recherche se situent au carrefour de la psychologie clinique, la psychanalyse et l’éthique.